LE ROI DU MONDE ET L’ÉSOTÉRISME DE DANTE ET LA GRANDE TRIADE

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Description

René Guénon Les anciens initiés participaient indistinctement à tous les cultes extérieurs, suivant les coutumes établies dans les divers pays où ils se trouvaient ; et c’est aussi parce qu’il voyait cette unité fondamentale, et non par l’effet d’un « syncrétisme » superficiel, que Dante a employé indifféremment, selon les cas, un langage emprunté soit au christianisme, soit à l’antiquité-gréco romaine. La métaphysique pure n’est ni païenne ni chrétienne, elle est universelle. Il est de l’essence même du symbolisme initiatique de ne pouvoir se réduire à des formules plus ou moins étroitement systématiques, comme celles où se complaît la philosophie profane ; le rôle des symboles est d’être le support de conceptions dont les possibilités d’extension sont véritablement illimitées, et toute expression n’est elle-même qu’un symbole. Beaucoup comprendront sans doute, par le seul titre de cette étude, qu’elle se rapporte surtout au symbolisme de la tradition extrêmeorientale, car on sait assez généralement le rôle que joue dans celle-ci le ternaire formé par les termes « Ciel, Terre, Homme » (Tien-ti-jen) ; c’est ce ternaire que l’on s’est habitué à désigner plus particulièrement par le nom de « Triade », même si l’on n’en comprend pas toujours exactement le sens et la portée, que nous nous attacherons précisément à expliquer ici, en signalant d’ailleurs aussi les correspondances qui se trouvent à cet égard dans d’autres formes traditionnelles ; nous y avons déjà consacré un chapitre dans une autre étude, mais le sujet mérite d’être traité avec plus de développements.

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